Vêtue d’un énorme manteau de cuir et d’un chapeau en laine sur sa tête, Takara regardait l’immense porte d’entrée principale de ce pensionnat. La neige tombait sur elle et sur son énorme valise et une fine couche commençait déjà à se former sur son manteau ainsi que sur le sol humide. Takara soupira de soulagement, enfin contente de voir sa future maison. Son long périple en limousine avait été douleur et ennuyant. Elle avait beau eut profité d’un luxueux hôtel ainsi que d’un confort hors de la norme, Takara aurait tout de même préféré avoir eu recours à un autre moyen de transport beaucoup moins voyant.

Doucement, elle fit un petit sourire au coin de ses lèvres tout en frottant ses mains nues. Elle souleva son regard vers le haut, et tendit la langue pour attraper quelques flocons. Elle passa quelques minutes devant la porte, nerveuse à l’idée d’entrée, mais tout en s’ennuyant fermement. Puis, elle attrapa sa valise noire, sachant bien qu'elle ne pouvait pas rester dehors pour l'éternité, et poussa la grande porte avant d’atterrir dans un énorme hall. La lumière du jour donna une allure de conte de fée et les vitraux de couleurs multicolores faisaient rêver Takara. Elle tournait la tête, de bord en bord, admirant chaque sculpture, chaque tableau et chaque petit détail insignifiant. Takara aperçût des silhouettes au fond tourner le coin et quelques élèves marcher, tous en petit groupe d’amis. Elle ravala sa salive, maintenant toute aussi nerveuse qu’avant.

Takara tira sa valise vers elle, regardant dans le blanc des yeux les yeux d’un des personnages sur les tableaux du Hall et après de longue minute devant l’entrée, décida d’avancer ses pieds et d’aller s’installer dans le petit coin dénommé : « Salon ». Elle glissa ses mains dans sa poche et sortit en démêlant ses écouteurs son IPod. Elle mit la musique à fond et secoua sa tête subtilement, se laissant emportée par la musique. Pendant quelques minutes elle resta assise, attendant tranquillement que quelqu’un vienne l’aider. Puis, d’un bond, elle décida de se lever et de paisiblement marcher dans l’immense pièce

* Finalement, je ne suis pas du tout déçu à propos de ce pensionnat ! Quel magnifique bâtiment… *

Dans les nuages, Takara se cogna la tête contre le torse, ou peut-être bien la poitrine, de quelqu’un. Elle recula un peu, clignant des yeux, une drôle de grimace collée sur son visage.

- Pardonnez-moi ! Dit-elle alors en se frottant le front et avec une voix pas mal honteuse à l’étranger.